« Heureux, qui comme Jacques, a fait un beau voyage »

Sans entrer dans les détails de mes péripéties de voyages, j’aimerais quand même vous faire part de quelques-uns de mes plus beaux voyages… ceux qui m’ont le plus impressionné, après en avoir tant rêvé… tels la Turquie, la Grèce, l’Allemagne et l’Autriche, l’Italie et l’Espagne, l’Indonésie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, plus récemment la Pologne, l’Égypte et la Chine. Hélas je devrai en sacrifier quelques-uns, l’espace et le temps me faisant un peu défaut, sans compter le brin de fainéantise qui m’habite parfois. Quoi de mieux pour susciter l’intérêt et partager les délices du voyage que de vous faire admirer mes plus belles photos?

Pour chaque destination que vous choisirez, je vous ferai un bref résumé du voyage et de l’itinéraire suivi, accompagné de quelques photos. À l’occasion, je donnerai quelques bonnes adresses web pour compléter le périple (sites, documentation, etc.).

Je compte sur vos commentaires et vos suggestions pour améliorer la présentation de mon site… Ce qui devrait se faire avec le temps… (comme dirait Léo Ferré).

Bon Voyage en ma compagnie,

Jacques

P.-S.   Je ne peux résister à l’envie de vous suggérer la lecture et l’écoute de cette merveilleuse chanson de Claude Gauthier  :

LE PLUS BEAU VOYAGE

J’ai refait le plus beau voyage,
De mon enfance à aujourd’hui,
Sans un adieu sans un bagage,
Sans un regret ou nostalgie.

J’ai revu mes appartenances,
Mes trente trois ans et la vie,
Et c’est de toutes mes partances,
Le plus heureux flash de ma vie.

Je suis de lacs et de rivières,
Je suis de gibier de poissons,
Je suis de roches et de poussière,
Je ne suis pas des grandes moissons.

Je suis de sucre et d’eau d’érable,
De pater noster et de credo,
Je suis de dix enfants à table,
Je suis de janvier sous zéro.

Je suis d’Amérique et de France,
Je suis de chômage et d’exil,
Je suis d’octobre et d’espérance,
Je suis une race en péril.

Je suis prévu pour l’an deux mille,
Je suis notre libération,
Comme des millions de gens fragiles,
A des promesses d’élection.

Je suis l’énergie qui s’empile,
D’Ungava à Manicouagan,
La la la la la la la la la,
Je suis Québec mort ou vivant.


Dans une atmosphère plus sereine, j’entends cette invitation au voyage de Charles Baudelaire

L’INVITATION AU VOYAGE

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.